Les mouvements de terrain sont les manifestations du déplacement gravitaire de masses de terrain déstabilisées sous l’effet de sollicitations naturelles (fonte des neiges, forte pluviométrie…) ou anthropiques (vibration, déboisement, exploitation de matériaux…).

  Ils peuvent se manifester sous différentes formes : les coulées de boues, les glissements de terrain, les éboulements ou chutes de blocs, le retrait/gonflement des sols argileux, l’érosion et les effondrements ou affaissements de terrain liés à la présence de cavités souterraines.

  Selon le Dossier Départemental sur les Risques Majeurs (DDRM 2012) :

- Le territoire communal est moyennement concerné par le risque de glissement de terrain.
Ce phénomène se déroule généralement en période de saturation des sols en eau et se traduit par le glissement d’une masse de terrain le long d’une pente. Les volumes mis en mouvement et la vitesse du glissement sont très variables.

- Le territoire communal est moyennement concerné par le risque d’éboulements ou chutes de blocs.
Il s’agit du phénomène le plus recensé dans la région Languedoc-Roussillon. Ces mouvements rapides et brutaux résultent de l’action de la pesanteur et affectent des matériaux rigides et fracturés (roches).

- Le territoire communal est faiblement concerné par le risque de retrait/gonflement des sols argileux.
Ce phénomène est rendu possible par la structure particulière de l’argile et sa capacité d’adsorption des molécules d’eau. Ainsi, lorsque la teneur en eau augmente dans un sol argileux, on assiste à une augmentation du volume de ce sol (« gonflement des argiles »), un déficit en eau provoquant à l’inverse un phénomène de rétractation (« retrait des argiles »).

- Le risque d’effondrement de cavités souterraines est négligeable sur le territoire.

En sus, des zones d’érosion par ravinement sont localisées aux abords de certains cours d’eau. Au niveau de la forêt domaniale du Réart, des aménagements permettant de limiter ce phénomène ont été mis en place ces dernières années.